L'usage de machines agricoles, la manipulation de produits toxiques et chimiques, l'utilisation d’outils et de…
Un versement anticipé pour sauver l’agriculture de la sècheresse
La France subit de plein fouet les effets de la sècheresse et plus particulièrement les agriculteurs du centre et du sud de l’Hexagone. Depuis le 1er juillet dernier, 24 départements ont été classés sous la clause de force majeure et depuis, ce nombre a été revu à la hausse. Malgré les aides d’urgence déjà entreprises depuis le début de la canicule, elles ne suffisent plus ce qui a poussé le ministre de l’Agriculture à demander à l’Union Européenne d’anticiper le versement des aides aux agriculteurs.
Une situation alarmante pour les agriculteurs
La canicule, tous les Français le subissent, mais elle est plus dévastatrice dans le centre et le sud du pays. Pour les agriculteurs et les éleveurs, la situation est encore plus catastrophique puisqu’ils n’arrivent plus à nourrir leurs bêtes à cause des pâturages désespérément secs et à arroser suffisamment leurs champs. Pour tenir le plus longtemps possible, certains éleveurs ont déjà dû toucher à leur réserve de foin, censée servir pour l’automne et l’hiver prochain.
Si cette situation perdure, elle ne tardera pas à influer sur l’économie générale de la France, sans compter que cette année, le secteur a déjà du mal à se relever de la canicule de l’année dernière d’où l’intérêt d’agir rapidement.
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Un versement anticipé des aides européennes
Pour faire face à cette catastrophe naturelle, le gouvernement français a décidé de demander une anticipation du versement des aides européennes aux agriculteurs. Selon le ministre de l’Agriculture, les aides relatives à la PAC (Politique agricole commune) sont généralement versées vers la mi-octobre à raison de 50 %. Cette année, la France souhaite toucher au plus vite cette trésorerie et à hauteur de 70 % au lieu de 50 %. Le ministre a bien souligné le caractère urgent de l’aide puisque c’est maintenant que les agriculteurs en ont le plus besoin et non pas d’ici trois mois.
Cette aide représentera un peu plus d’un milliard d’euros, une somme qui sera la bienvenue pour les agriculteurs, pour les éleveurs et pour toute la France puisqu’elle va contribuer à sauver ces secteurs phares de l’économie de ce qu’on appelle déjà « calamité agricole ».
Dans les détails, l’aide accordée permettra aux agriculteurs de faucher les jachères pour qu’ils puissent nourrir leurs bêtes.